ARAI, comique masculin traditionnel du Japon (Houkan/Taikomochi) |
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Description étymologique de "TAIKOMOCHI" |
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Bien que l’art de l’interprétation traditionnelle japonaise soit transmis de génération en génération, le mot "TAIKOMOCHI", à mon grand regret, est rarement utilisé ou entendu de nos jours. Même au Japon, j’ai vu très peu de personnes me comprendre aisément lorsque je me présente en expliquant simplement que "Je suis un Taikomochi", ce qui signifie exactement un "porteur (mochi) de tambour (taiko)" lorsqu’on traduit littéralement en japonais. Ceci amène la plupart des gens, lorsque je m’introduis moi-même de cette manière, à se tromper et à me prendre pour un joueur de tambour ! Regrettablement, il y a même certaines personnes, lorsque je travaille dans des restaurants traditionnels japonais où je suis invité en tant "Geisha" mâle pour divertir les invités lors de banquets, qui me demandent si "mon tambour ne risque pas d’être trop bruyant pour un banquet" ou si "mon tambour est assez petit pour être amené dans une salle de banquet", bien que mon art d’interprétation traditionnelle ne soit pas associé avec le "taiko (tambour)" même.
A l’origine, "Taikomochi" était un nom générique utilisé à la place de son nom formel "Houkan", qui se composait de deux mots japonais "Hou" et "Kan". Le premier avait la signification "d’aider" ou "d’assister", alors que le dernier signifiait "entre ou parmi les gens", suggérant ainsi son association avec des relations humaines. "Houkan", créé par la combinaison de ces deux mots impliquait, par conséquent, l’image "d’aider ou d’assister quelqu’un par l’intermédiaire de relations humaines". En conséquence, le rôle du "Houkan" ou du "Taikomochi" est de divertir des invités lors de banquets, en même temps qu’avec des "Geishas" (Geikos), tout en servant en tant qu’intermédiaire entre les invités et entre les invités et les "Geishas", de façon à rendre l’atmosphère du banquet joyeuse, du début à la fin. Maintenant, vous pouvez vous demander pourquoi le mot "Houkan" se réfère aussi à "Taikomochi", qui signifie littéralement "porteur de tambour" en japonais. |
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Derrière ceci, il y a plusieurs raisons.
L’une allègue que ce mot est associé avec
Hideyoshi TOYOTOMI (1536 à 1598), un seigneur de
guerre connu pour avoir achevé la
réunification du Japon après une longue
période de luttes internes, de la moitié du
La seconde raison prétendait qu’à l’origine il y avait une histoire au sujet d’un maître réputé dans l’exécution du tambour ("taiko"), dont l’un de ses assistants tenait son tambour lorsqu’il en jouait pour lui faciliter la tâche. Mais les autres assistants, jaloux de leur rival qui portait le tambour ("taiko-mochi") et servait son maître pour l’aider et le rendre plus heureux, l’appelaient ironiquement "taikomochi", signifiant seulement simple porteur de tambour. La troisième raison peut être trouvée dans le "Shikido Okagami", un guide des quartiers de plaisirs du Japon à l’ère Edo (1600 ~ 1868), publié en 1678 et qui fut le premier écrit décrivant le "Taikomochi", en apparence pour l’amusement, et introduisant les "divertissements bruyants" en tant que "Don-chan-sawagi" en japonais - "sawagi" (bruyant) représenté comme "don" (le bruit du tambour "taiko") et "chan" (le son d’une cloche "kane", dont la prononciation est la même que pour l’argent en japonais), suggérant la présence de deux groupes de personnes lors de divertissements, dont les unes sont riches et dépensent de l’argent pour s’amuser et les autres, n’ayant pas d’argent à gaspiller pour de tels plaisirs, jouent à la place avec un tambour (taiko-mochi) et le frappent bruyamment avec le bruit de "don-don" pour amuser les riches.
Les principales raisons mentionnées ci-dessus sont considérées comme ayant été combinées avec d’autres diverses interprétations intéressantes, de manière à créer "l’Houkan" auquel on se réfère en ce qui concerne le "Taikomochi". "Taikomochi" est un terme rarement utilisé de nos jours, ayant complètement perdu sa signification originale de service en tant qu’intermédiaire entre ou parmi les gens pour aider à développer une atmosphère permettant d’entretenir de meilleurs relations. Ce mot est occasionnellement utilisé pour désigner, d’une façon plus ou moins insultante, telle ou telle personne qui suit d’une manière servile l’opinion d’une autre personne, sans exprimer sa propre opinion. |
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Informations sur la
propriété littéraire |
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