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Lorsque
la nation entra dans l’ère Sengoku (états
en lutte) (1467~1568), pendant laquelle les seigneurs locaux
s’agitèrent constamment pour pouvoir
étendre leurs domaines, les "doboshus" au service de
tels seigneurs commençèrent à
établir leur présence en tant qu’Otogishu
ou Hanashishu, en leur donnant des conseils et des
suggestions au sujet de leurs stratégies
guerrières, tout en les servant pour les distraire
avec humour, du fait qu’ils étaient assez
familiers avec eux.
La
période Sengoku, qui se caractérisa par
l’expression "Gekokujo" (signifiant
littéralement "renversement des anciens par les plus
jeunes"), se termina avec l’avènement d’Oda
Nobunaga (1534 ~ 1582), qui tenta sans succès la
réunification de tout le pays, mais n’y
réussit pas, du fait de son assassinat lors de
l’Incident d’Honnoji en 1582. Ce fut son
successeur, Toyotomi Hideyoshi (1536 ~ 1598), qui y parvint.
Ce dernier employa de nombreux Otogishu ou Hanashishu parmi
ceux qui étaient Sorori Shinzaemon, dont le nom vient
d’un artisan de fourreaux d’épées,
légendaire pour ses promptes réparties avec
d’amusantes anecdotes à son sujet transmises de
générations en générations.
Après
la réunification réussie de la nation,
Toyotomi Hideyoshi fut nommé "Kanpaku", régent
impérial ou conseiller principal de l’Empereur,
titre transféré ensuite à son fils
adoptif Hidetsugu à qui l’on donna le titre
honorifique de "Taiko", dont la prononciation est presque
similaire à celle de "tambour" en japonais. Par la
suite, Sorori Shinzaemon appelé hi "Taiko" Hideyoshi,
s’insinua dans ses bonnes grâces en le flattant
(en japonais "mochi-ageru", qui signifie
littéralement "soutenir quelqu’un"). La
combinaison de "Taiko" et de "Mochi-ageru" signifie
prétendument "flatter quelqu’un" avec les mots
combinés altérés en "Taiko-mochi".
Ceci, suggérant que quelques Otogishus ou
Hanashishus, particulièrement habiles dans leurs
flatteries envers leurs maîtres, ont été
appelés "Taikomochi" ce qui leur permettait
d’avoir une position bien établie.
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